Cependant,
dans les années 1910, ces améliorations
sont insuffisantes pour contenir les fidèles. Le
curé Joseph-Ernest Simard prend alors les guides
de l’agrandissement :
Le
curé Simard dit que pour $ 15,000.00 il peut
bâtir un transept, un vaste sanctuaire, une grande
sacristie ; il s’engage à fournir l’excédent
; il a si bien manœuvré l’affaire,
lui qui est à la fois contremaître et contracteur,
qui est sur les échafauds dès 7 hres du
matin, que les travaux ne coûteront pas les $15,000.00.
Le 16 juillet 1912, Mgr LaRocque vient bénir
le temple refait et assez vaste pour la population (1).
Les
changements donnent naissance à la forme de croix
latine que possède aujourd’hui l’église
de Saint-Camille.
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La
fenestration des transepts, aux motifs de pétales,
est conçue selon le modèle de la façade.
Fait original, la rosace s’inscrit dans une étoile
subtilement dessinée par la brique. Ainsi, l’église
de Saint-Camille est un bel exemple de ces bâtiments
pionniers qui, grâce aux talents des entrepreneurs-architectes,
comme Alexis Bélisle et même le curé
Simard, ont pu être remodelés pour satisfaire
les populations catholiques grandissantes du début
du 20e siècle.
(1)
L.-A.
Lévêque, Eugène Paré et «
Gens de Terre… », La paroisse de Saint-Camille…,
p. 13. |