Lorsque
s’ouvrent les portes centrales, on découvre
un univers néo-classique rappelant celui de certaines
églises de la région de Québec. En
effet, l’architecte David Ouellet transporte dans
sa pensée un peu de cette ambiance qui caractérise
ses œuvres. Les fidèles qui s’attardent
un instant à l’entrée de la nef, portent
d’abord leur attention sur les bas-reliefs qui ornent
le dessous du jubé de l’orgue. Dans un décor
blanc, les dorures soulignent la délicatesse des
motifs de feuilles. Cet élément, qui s’apparente
à une guirlande, est omniprésent dans le
temple, parcourant les arcs, les panneaux sous les galeries
et les lignes de la voûte en berceau. Puis, passant
entre les fines colonnes qui soutiennent le jubé
de l’orgue, les paroissiennes et les |
paroissiens accèdent à l’allée
centrale d’où leur apparaissent les colonnes
aux chapiteaux corinthiens stylisés, l’entablement
brodé de palmettes, la voûte décorée
de symboles religieux et les galeries aux balustrades de
fonte finement travaillées. Au centre des arcs qui
soutiennent la voûte, des angelots portent un regard
bienveillant sur les occupants de la nef. La lumière
pénètre dans cette dernière par de
grandes fenêtres. Fait inusité, lorsque l’architecte
Ouellet dessine la décoration intérieure,
il ajoute les galeries sans tenir compte de ces ouvertures,
ce qui a pour effet de tamiser l’éclairage
venant de l’extérieur. |