Jean-Baptiste
Verret quitte l’influence néogothique pour
adopter des lignes romanes, en vogue au Québec entre
1867 et 1939 (1).
Ce style se reconnaît par les arcs plein cintre des
fenêtres, des portes et des ouvertures de la chambre
des cloches. Par contre, l’architecte reprend des
éléments de la façade de l’église
de Saint-Patrice : les contreforts des angles, les trois
fenêtres disposées de chaque côté
de la tour du clocher, la fenêtre centrale insérée
dans un panneau encastré, la corniche, ainsi que
l’épaulement carré qui brise les angles
de la toiture. |
Quant
au clocher, il s’apparente à celui de Saint-Adolphe
par la flèche courte et les ouvertures en arcades
(cette fois-ci romanes) de la chambre des cloches.
(1)
Raymonde Gauthier, Construire une église au Québec…,
p. 94.
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