Grégoire
brode l’église Saint-Janvier de lignes très
sobres, voire même austères, contrairement
à ces premières réalisations aux reliefs
multiples. En fait, on peut y voir une plus grande intégration
de l’architecture romane, qui se remarque entre autre
par une fenestration limitée (1).
Hormis le style des lignes, l’aspect extérieur
s’apparente à l’église de Saint-Élie
d’Orford. Cette ressemblance est marquante surtout
sur le plan de la façade. Cette dernière se
compose d’une tour légèrement en saillie
abritant un portail central, une fenêtre surmontée
d’une rosace et d’une niche où loge la
statue de Saint-Janvier, œuvre du sculpteur Louis Jobin.
Deux fenêtres jumelles se postent de chaque côté
de la tour, au-dessus des portes latérales. Afin
d’accentuer les lignes romanes, des moulures de pierre
soulignent toutes ces ouvertures. |
Un
ornement particulier, constitué de deux cercles
perpendiculaires pourvus d’aspérités,
garnit les contreforts de la façade et les transepts.
Le tout évoque la forme de la croix visible de
tous les angles. Quant au clocher, Grégoire utilise
un langage classique, comme en témoignent les colonnes,
les chapiteaux ainsi que l’entablement. Finalement,
les angles du clocher et de la flèche sont à
45 degrés.
(1) Raymonde Gauthier, Construire une église
au Québec…, p. 94.
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