Suite
à l’incendie de la première église
en 1915, les syndics de la fabrique de Sacré-Cœur
de Stanstead font appel aux talents de Louis-Napoléon
Audet pour la reconstruction du temple. Par souci d’économie,
l’architecte doit utiliser les restes de la défunte
église pour la faire renaître de ses cendres
:
Après
l’incendie de l’église de Stanstead,
Monsieur Audet reconstruit l’église en utilisant
les murs de la nef qui étaient restés debout.
L’église de Stanstead était en brique,
ce qui a sans doute orienté la reconstruction,
malgré le fait que Stanstead soit au cœur
de la région de production du granite de construction
à l’époque.
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Monsieur
Audet fit cependant l’ajout d’une travée
à l’avant de l’église pour reconstruire
une nouvelle façade et un nouveau clocher à
droite de la façade, de la même manière
qu’à l’église St-Frédéric
de Drummondville, réalisée quelques années
plus tôt. (1)
Puisque
le bâtiment a pour base les anciennes fondations,
Audet respect le plan à la récolette (sans
transepts).
(1) Petit, Rémi L. et Luc Roy, Église
Assomption-de-Bienheureuse-Vierge-Marie de Waterville; Analyse
préliminaire et estimations budgétaires, Waterville,
Ateliers Architecture, 1999, 38 p., p. 7.
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