Sous
le crayon de Verret se dessine une architecture extérieure
d’influence néogothique, selon un plan à
la récollette (bâtiment rectangulaire avec
abside polygonale) et une façade traditionnelle (clocher
central et contreforts aux extrémités). Avec
son recouvrement de pierre et son clocher qui double la
hauteur de la façade, l’église évoque
la solidité et l’élégance. Sur
les murs latéraux, près de la façade,
des tours carrées et trapues abritent des escaliers
(aujourd’hui recouvertes d’un toit à
deux versants, ces tours abritent maintenant un ascenseur
et une chapelle). De clochetons rehaussent presque tous
les angles de l’église : quatre aux coins du
bâtiment, deux sur les tours latérales, quatre
à la base du clocher et, en version plus petite,
quatre à la base de la flèche. La rosace ainsi
que les ouvertures en forme de lancette expriment bien le
vocabulaire néogothique exploité par l’architecte.
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Sur
la façade, Jean-Baptiste Verret accentue les traits
principaux de l’architecture. Au-dessus du large
encadrement du portail se dessine une moulure de pierre
en saillie qui annonce la base du clocher et dont la forme
rappelle les arcs en ogive de la nef. Ceci donne l’impression
que la tour est légèrement avancée
et que la rosace est insérée dans un panneau
encastré. Les deux contreforts aux allures de tourelles,
qu’on retrouve également à l’arrière,
marquent l’élévation latérale.
Au-dessus des portes secondaires (à l’origine
sans corniche), une moulure horizontale sert de base aux
trois fenêtres en forme de lancette. Finalement,
une corniche souligne les pentes de la toiture ainsi que
la base du clocher. Cependant, certains éléments
s’éloignent du langage néo-gothique,
dont les arcades plein cintre de la corniche ainsi que
l’épaulement carré qui brise l’angle
de la toiture. |