Tout
au long de sa vie, l’église connaît
certaines réfections. D’abord, en août
1920, la foudre s’abat sur le coin gauche de l’église.
L’incendie qui se déclare est rapidement
contrôlé par les paroissiens, qui puisent
l’eau au puits en face de l’école,
et surtout, dit-on, par les prières du curé
Lemire aidé des enfants agenouillés devant
l’autel. Un vestige de la construction aurait attiré
la foudre :
"Lorsque
les ouvriers refirent ce panneau de mur, ils découvrirent
un cercle de métal de fer, d’environ 5 pieds
de diamètre, qui aurait servi de gabarit pour tailler
les fenêtres rondes de la voûte. C’est
ce même cercle de métal oublié lors
de la construction de l’église en 1900 qui
aurait attiré la foudre et provoqué l’incendie."
(1)
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D’autre
part, en 1938, l’église est revêtue de
bardeau d’amiante. Puis, à la veille de son
100e anniversaire, elle reçoit des soins particuliers
grâce à une subvention offerte par la Fondation
du patrimoine religieux. Aujourd’hui, elle est la
plus grande église de bois du diocèse de Sherbrooke.
(1)
Jean-Paul Vézina, Ham-Nord d’hier à
aujourd’hui…, p. 102.
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