Jean-Baptiste
Verret conçoit un mobilier bien proportionné,
évitant la surcharge du temple. Le retable très
ajouré maintient l’effet de profondeur créé
par le déambulatoire. Il est composé d’une
multitude de baldaquins aux fines colonnes, dont deux sont
surmontés d’anges au flambeau. Ces derniers
éclairent le statue de saint Philippe qu’abrite
un magnifique baldaquin en forme de couronne. D’ailleurs,
des couronnes auréolent les autels latéraux
et l’abat voix de la chaire, rappelant ainsi la suprématie
de l’Église triomphante. |
Ce
sont Joseph Villeneuve et un dénommé Roberge
qui sculptent dans le bois de cerisier la chaire et l’abat-voix
(1).
On accède au meuble par des escaliers débutant
par des ailerons.
(1) Fiche d’inventaire du patrimoine
religieux de l’archidiocèse de Sherbrooke,
Dossier Saint-Philippe de Windsor, p. 6-8.
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