En
1901, huit ans après le conflit qui suspendit la
surveillance du chantier de l’église dessinée
par les Caron, les syndics de la paroisse de Saint-Philippe
de Windsor font appel aux services de Jean-Baptiste Verret
pour l’agrandissement de leur temple :
''
Il faut dire qu’en 8 ans, Monsieur Verret s’est
sans doute fait une bonne réputation ''.
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L’architecte doit apporter des modifications aux
plans originaux :
1.
Démolir les petits transepts d’origine et
en construire des plus grands surmontés d’une
coupole. 2.
Construire un chœur sur le modèle de l’église
Saint-Enfant-Jésus du Mile-End de Montréal
qu’il prie monsieur Verret de visiter. 3.
De construire une sacristie en forme d’ellipse ou
de demi-cercle allongé avec tourelles [seul ce
vœu ne sera pas exaucé]. 4.
De construire des galeries pour ajouter à la capacité
de l’église. 5.
De faire un retable sur le modèle de celui du séminaire
de Saint-Hyacinthe style corinthien ou composite, mais
blanc et or. Y adosser un autel vers la sacristie.
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6.
De faire des cloisons dans le chœur et des bancs.
7. De faire une balustrade du chœur
avec des colonnettes de style ionique, très rapprochées.
8. De construire une chaire et deux autels
mineurs. 9. Que l’ensemble du décor
de tout l’édifice soit blanc et or.
Avec
tous ces changements, l’intérieur de l’église
prend des dimensions imposantes. Les transepts, dont la
hauteur rejoint celle de la voûte, prennent des allures
de nefs latérales. Les galeries superposées
et le déambulatoire ajoutent une profondeur qui renforce
cette impression de grandeur. Parmi les éléments
d’architecture, les colonnettes regroupées
qui reçoivent les nervures des arcs des galeries
sont à remarquer.
(1) Rémi L. Petit et Luc Roy, Église
St-Philippe de Windsor…, p. 14.
(2) Vérifier la référence
donnée dans l’album souvenir à la p.
52.
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