Wilfrid
J. Grégoire orne son premier intérieur par
le biais d’un vocabulaire classique fortement inspiré
des intérieurs de David Ouellet (à un point
tel que même si les plans sont signés de la
main de Grégoire, on pourrait croire qu’ils
sont de Ouellet). Les colonnades aux chapiteaux corinthiens,
qui se terminent à l’entrée du chœur,
forment une nef à trois vaisseaux. Comme dans plusieurs
monuments romains, un entablement surmonte les arcs (1).
Des chérubins surplombent les arcades finement rehaussées
de dorure. Les arcs en berceau de la voûte reposent
sur une corniche classique, avec denticules et rinceaux,
supportée par des consoles ornées de feuilles
d’acanthe. |
L’architecte
évite la surcharge de la voûte grâce
une disposition simple des symboles religieux et des rinceaux.
Ornementation de la voûte.
Bien
sûr, Wilfrid J. Grégoire ne fait pas que
des intérieurs d’églises. Il appose
sa signature sur les plans extérieurs de l’église
Sainte-Praxède en 1904 et l’année
suivante, il s’attaque un projet d’envergure,
celui de l’église Saint-Jean-Baptiste de
Sherbrooke.
(1) D. Duret, Architecture religieuse,
Lyon, Éditions Letouzey, 1950, 257 p., p. 201. |