À
Saint-Julien, l’incendie de la première église
en 1904 exige la construction d’un nouveau temple.
À cet événement malheureux, s’ajoutent
de durs pourparlers quant à la relocalisation du
bâtiment se poursuivant jusqu’en 1911. L’église
et le presbytère seront finalement reconstruit
au même endroit, le long du chemin Gosford, sur
la colline :
Il
fut proposé par Lazare Monfette, père et
secondé par Homère Huot, que l’Oeuvre
et fabrique Saint-Julien-de-Wolfestown, dans le but de
mettre fin aux discussions qui ont troublé la paroisse
de Saint-Julien-de-Wolfestown, et pour exécuter
au moins en partie, les volontés manifestées
fréquemment et énergiquement, tant par son
Excellence Mgr Sbaretti, délégué
apostolique, que par Sa Grandeur, l’évêque
de
|
Sherbrooke,
s’engage à reconstruire sans plus de délais,
les édifices religieux de la susdite paroisse, et
se charge elle-même et immédiatement de la
reconstruction de l’église paroissiale, d’après
les plans qu’elle fera préparer quand Sa Grandeur
Monseigneur l’Évêque aura bien voulu
déterminer les dimensions de cette église.(1)
L.-N.
Audet profite de l’occasion pour offrir ses services.
L’église de bois qu’il propose mesure
125 pieds de longueur, 60 pieds de largeur et 45 pieds de
hauteur. Le coût des travaux, qui durent entre 1912
et 1913, se solde par une facture de 33 300$ (2).
(1) Extrait d’un procès-verbal
de la fabrique, tiré de L’album souvenir, p.
11.
(2) Album souvenir, p. 12.
|