On
pénètre dans le temple par des portes en
bois massif. D’ailleurs, les boiseries et le plancher
de bois confèrent à la nef et au chœur
une certaine chaleur. L’omniprésence des
angelots dans la décoration est étonnante.
Au sommet des colonnes en faux-fini de marbre vert, à
travers les feuilles d’acanthe de chapiteaux corinthiens,
on découvre ces figures d’ange. De plus,
l’entablement classique est brodé d’une
corniche où angelots, consoles et phylactères
s’alternent. Cet élément est également
présent dans les œuvres de Wilfrid
J. Grégoire, et introduit dans le diocèse
de Sherbrooke par David Ouellet.
Au
premier regard, la nef apparaît aussi large que
longue. En fait, la particularité de la structure
réside dans la position des transepts qui se situent
dans le sanctuaire. Ainsi, la profondeur de la nef s’en
trouve réduite considérablement.
|
Plutôt
que de loger des bancs pour l’assistance, les transepts
abritent des jubés et des estrades pour les officiants.
La chaire en bois de merisier, accrochée traditionnellement
sur le premier pilier de la nef à la croisée
des transepts, se trouve par le fait même dans le
sanctuaire. Comme elle ne bloque guère la vue,
elle n’a donc pas été assujettie à
un déménagement dont tant de chaires ont
souffert. Le chœur est également peu profond.
Lorsque Louis-Napoléon Audet planifie la disposition
intérieure, il adosse bien sûr le maître-autel
au mur du chœur, sous un arc de triomphe au fronton
classique. Cependant, la fabrique ayant décidé
d’agrandir la sacristie par l’intérieur
afin d’en faire une chapelle, on a séparé
le maître-autel de l’arc de triomphe. L’ensemble
est maintenant quelque peu disparate. |