À
l’intérieur, les divers éléments
se fondent au décor antérieur : langage
classique avec ces colonnes à chapiteaux ioniques,
son entablement décoré de rinceaux et sa
voûte surbaissée à caissons. Sans
connaître les détails de sa participation,
nous savons que le sculpteur Joseph Villeneuve a travaillé
à cette décoration (1).
Le chœur est remarquable par son déambulatoire
qui mène à la sacristie et par la présence
des statues en plâtre des 12 apôtres, sorties
des ateliers de T. Carli de Montréal. Dans l’espace
sacré s’élève le maître-autel
(acheté en 1888) richement décoré
de colonnettes torsadées, de rinceaux et de fleurons.
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Surtout,
deux anges à la trompette de Louis Jobin (1915),
confèrent au meuble une divine légèreté.
Ces sculptures sont d’une facture plus simple que
certaines autres œuvres de l’artiste. Mais comme
le souligne Mario Béland, en 1915 Jobin atteignait
l’âgé de 70 ans (2).
Finalement, posée sur un socle, la statue en plâtre
de Saint-Georges trône derrière le maître-autel.
(1)
Album de Saint-Georges, p. 37.
(2) Mario Béland, livre sur Louis
Jobin rouver la référence,p. 145.
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