Depuis
1879, les fidèles de Saint-Georges de Windsor assistent
aux offices dans un bâtiment construit par Alexis
Belisle (Saint-Georges de Windsor).
En 1913, les marguilliers de la paroisse entament des discussions
pour agrandir l’église. Deux ans plus tard,
le bâtiment change de visage en 1915 grâce aux
talents de Louis-Napoléon Audet. Les travaux surveillés
par Narcisse Bessette débutent en 1914. Tout en respectant
le langage classique, Audet ajoute des transepts totalisant
110 pieds de largeur et 40 pieds de profondeur, ainsi qu’un
sanctuaire de 50 pieds par 40 pieds. Pour ce faire, l’architecte
recule la sacristie de 85 pieds. La façade s’embellit
pour sa part d’une tour centrale avancée et
de tours latérales surmontées de clochetons
(qu’on retrouve également aux transepts).
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La
disposition des fenêtres demeure la même, ce
qui fait qu’elles sont très rapprochées
de la nouvelle tour. Le haut de la tour et le haut de la
chambre des cloches s’agrémentent d’une
corniche à fronton triangulaire, ce qui souligne
l’aspect classique de l’intérieur du
bâtiment, tout comme les arcades des ouvertures. Par
contre, la base légèrement bombée de
la flèche donne au clocher un air byzantin. «
La grande qualité des ouvrages de ferblanterie et
l’utilisation novatrice des éléments
de décoration font du clocher un très bel
exemple de ferblanterie maîtrisée tant au niveau
des proportions que de l’exécution.(1)»
Deux œuvres du sculpteur Louis Jobin enrichissent l’extérieur
du temple : Saint-Georges, dans une niche en façade,
et le Sacré-Cœur, dominant le toit à
la croisée des transepts et de la nef.
(1) Rémi L. Petit et Luc Roy, Restauration
patrimoniale de l’église St-Georges de Windsor…,
p. 29.
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