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Évêché
| Louis-Napoléon Audet |
L'architecture extérieure

Le palais épiscopal présente deux visages distincts. De la rue Du Couvent, la façade (ouest) montre un visage aux traits symétriques et sobres, formé d’un corps principal rectangulaire et de deux avancées. Les ouvertures se présentent sous différentes formes. Au rez-de-chaussée, les fenêtres du corps principal sont à arc ogival, tout comme le portique, et les fenêtres des avancées sont à arc surbaissé. Au premier étage, elles sont encadrées d’une moulure tréflée, tandis qu’au seconde étage elles n’ont aucun artifice. Des pinacles à oculi tréflé dominent les trois parties de la façade ouest. Le portique garni d’éléments d’influence gothique attire l’attention : les ouvertures et la voûtes sont en ogive ; des contreforts surmontés de gargouilles retiennent la poussée de la voûte; des niches couronnées de fleurons abritent des statues. Une verrière où trône un trèfle à quatre feuilles surplombe les portes massives. En retrait, du côté sud, s’élève une grande tour, décorée d’une corniche, de gargouilles, d’oculi tréflés et couronnée d’un clocheton. Tout en haut, des fleurons agrémentent tous les éléments du toit.

Du côté Est, avec la dénivellation, la façade montre un visage en reliefs plus imposant. « Les promenades, loggias, etc., les avant-corps formés par la chapelle et une loggia donnent des jeux d’ombre et de lumières qui se détachent vigoureusement sur le reste de la façade, rompant la monotonie qui donnerait une trop grande régularité. »(1)

En mettant l’accent sur les reliefs, Audet savait bien que le bâtiment allait être admiré de loin, par les gens de l’Est de la ville. Au rez-de-chaussée, les fenestrations du réfectoire logées dans des arcades ogivales attirent d’abord le regard. Au-dessus du réfectoire, la galerie de l’appartement de l’évêque crée un premier effet de profondeur. Puis, la chapelle privée de l’évêque (à gauche) et la loggia (à droite) forment deux avancées. Les contreforts accentuent l’effet de profondeur. Au sommet du réfectoire, de la chapelle et de la loggia, les arcs en ogive unifient ces trois parties du corps principal. De chaque côté de ce dernier, le bâtiment se prolonge par l’aile des sœurs (à gauche) et le raccordement avec la future cathédrale (à droite). D’ailleurs, lorsque le regard embrasse l’ensemble du bâtiment, on remarque une certaine asymétrie. Le côté droit, formé par la loggia et le raccordement, est rectiligne, alors que la section gauche est formée par la chapelle polygonale et l’aile des religieuses disposée à 45 degrés

 

(1) Louis-Napoléon Audet, Cathédrale et évêché de Sherbrooke…, p. 3.

 
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