Bâtie
entre 1924 et 1926 près du Lac Aylmer, l’église
Sainte-Luce de Disraëli est un bâtiment robuste
façonné dans la pierre. En façade,
le clocher qui abrite trois cloches, flanqué des
deux tourelles (éléments présents à
Saint-Louis-de-France), s’impose. La particularité
du clocher et des clochetons réside surtout dans
les niches aveugles bien en saillie. Les portails soulignés
de moulures de pierre évoquent la solidité
du vocabulaire roman. Au-dessus du portail central, la statue
de sainte Luce accueille les fidèles. Derrière
elle, on reconnaît les fenêtres rectangulaires
présentes sur les murs du palais archiépiscopal
et la rosace traditionnelle. |
Fait
inusité, la corniche qui suit la pente de la toiture
se termine en « tête de violon ».Plutôt
que de doter ce temple de transepts, Louis-Napoléon
Audet juxtapose au corps rectangulaire (plan à
la récolette) plusieurs parties polygonales en
saillie : différentes sections logeant les confessionnaux
et les fonds baptismaux sur les murs latéraux,
ainsi que l’abside entourée des chapelles
et de la sacristie. Sur le plan des fenestrations, l’architecte
exploite différents registres : les occuli, les
fenêtres rectangulaires, les fenêtres à
arc plein cintre et les arcs tréflés.
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