Dans
la décoration intérieure, J. Aimé
Poulin se distingue de son professeur. La sobriété
et l’efficacité des lignes gothiques, rendues
possibles grâce à l’agencement du plâtre
et de la pierre y sont remarquables. Les arcs en ogives
de la nef retombent sur de grands anges de plâtre
portant les phylactères sur lesquels sont inscrites
les litanies de la Sainte Vierge. Les piliers qui délimitent
les bas-côtés supportent des arcades de pierre
finement nervurées. Des arcs de pierre ponctuent
également toutes les fenêtres ainsi que les
portes. Une large fenêtre centrale et des fenêtres
latérales éclairent chacun des transepts
qui logent des jubés. |
Aujourd’hui,
tous les bancs convergent vers la croisée de la nef
et des transepts où l’autel s’élève
sur un promontoire. Après l’interruption des
transepts, les bas-côtés se poursuivent jusqu’au
sanctuaire pour abriter les chapelles de la sainte Vierge
et de saint Joseph. Dans le chœur, où l’éclairage
naturel est plus faible, les effigies des quatre évangélistes
sont finement sculptées sur les colonnes de l’arc
de la voûte. Les nervures de cette dernière
retombent sur des têtes d’anges de pierre, dont
les regards convergent vers le maître-autel.
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