Le
mobilier unifié est un réel travail d’ébénisterie.
Le maître-autel marie les styles gothique et art déco
(1).
Huit anges élancés soulèvent une couronne
au-dessus tabernacle. Les dais qui abritent à gauche
la Vierge et à droite Marie-Madeleine, sont cousus
de fines dentelles sculptées dans le bois (l’influence
de l’église de Saint-Louis-de-France
(L’architecture intérieure) y est frappante)).
Le dais qui abrite le Christ en croix, au centre de l’autel,
arbore le symbole du pélican. La Vierge de Lourdes
trône tout en haut du retable, statue que «
Mgr Goyette, 2e curé, un passionné d’art,
a fait sculpter par un ami italien » . |
D’autres
statues également surmontées de dais ornent
le sanctuaire : sainte Élizabeth de Hongrie et saint
Gérard (à gauche), ainsi que sainte Maria
Gorreti et saint Charles Garnier (à droite). Malheureusement,
elles sont moins visibles de la nef. Par ailleurs, on accède
à la chaire, magnifique ouvrage sculpté dans
le bois de chêne et dominé par un abat-son
aux fins rayons, par une ouverture pratiquée dans
le mur du sanctuaire. Cette disposition évite d’obstruer
la vue des paroissiens.
(1)
Jules Hébert, « Église Immaculée-Conception
», notes sommaires à l’occasion de
la journée Portes ouvertes, septembre 2002.
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