À
l’intérieur, l’utilisation du béton
rend possible la conception d’une vaste nef. Les fidèles
sont unis dans une même nef, non séparée
par les bas-côtés (ici les étroits bas-côtés
ne servent que de corridor). Ceci rejoint la conception
que se fait Dom Bellot des temples chrétiens (1).
Royer exploite les arcs polygonaux, introduits par Dom Bellot
et utilisés au Québec jusqu’alors par
les architectes Gaston Granier (église Saint-Jacques,
Montréal, 1935-1936), ainsi que Adrien Dufresne et
J. A. Gagnon (Sainte-Sophie de Mégantic, 1940). Par
contre, les arcs aux angles obtus dessinés par l’architecte
sherbrookois ne respectent guère le système
triangulaire du moine bénédictin, où
les arcs plus étroits sont dessinés selon
les 5 points de l’ellipse (2).Les
arcs polygonaux plus étroits dans le chœur concentrent
l’attention des fidèles dans le sanctuaire.
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Le
peintre Zotique Pelland expose une large toile représentant
trois étapes de la vie de sainte Jeanne d’Arc,
qui couvre la surface du mur du chœur (3).
En 1987, cette œuvre est enlevée et aujourd’hui
l’éclairage accentue la présence du
maître-autel et des autels secondaires situés
à l’entrée du chœur. Quant à
eux, les transepts logent les entrées latérales
et les confessionnaux. La lumière y pénètre
par des vitraux illustrant la vie de sainte Jeanne d’Arc.
(1) Nicole Tardif-Painchaud, Dom Bellot
et l’architecture religieuse…, p. 31.
(2) Nicole Tardif-Painchaud, Dom Bellot
et l’architecture religieuse…, p. 38-40.
(3) Paroisse Immaculée-Conception…,
p. 17.
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