La
paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc est érigée
en 1921, dans le quartier ouest de Sherbrooke, autrefois
appelé le « petit Canada ». Avec la
poussée de l’industrialisation, les ouvriers
s’y retrouvent en grand nombre. Après la
crise des années 1930, la Seconde Guerre aide à
la reprise économique. On croit alors le moment
venu de remplacer la chapelle temporaire par une église
pouvant accueillir les familles ouvrières.
Les
travaux débutent en mai 1940. Royer utilise des
matériaux à la fois traditionnels et modernes.
En effet, c’est sur une base de béton que
les ouvriers de l’entrepreneur Adélard Jacques
s’appliquent à élever le temple aux
murs de granit et à la toiture recouverte de bardeaux
d’asphalte.
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Cependant,
l’effort de guerre vient modifier quelque peu le bâtiment.
Puisque le ciment, le matériel électrique
et la tuyauterie sont réquisitionnés, l’architecte
doit revoir leur utilisation à la baisse et réduire
les frais de construction (1).
Les travaux vont quand même bon train et on procède
à la bénédiction du nouveau temple
en mars 1941.
(1) Fiche d’inventaire du patrimoine
religieux de l’archidiocèse de Sherbrooke,
Dossier Sainte-Jeann-d’Arc.
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