Les
plans intérieurs dessinés par Bélanger
constituent une première recherche au Québec
(pour une église) d’un plan centré
qui tend à rapprocher les fidèles du célébrant
(1).
Étant plus large que profonde, la nef est impressionnante.
Laissons l’architecte décrire lui-même
les éléments architecturaux intérieurs
:
Le
corps de l’église est uniquement de béton
armé, sans colonne, crée par sa forme un
nouveau principe de construction. La largeur de la nef
a permis une charpente inédite formée de
deux carrés de béton armé apparents
de forme décorative qui sert à supporter
la voûte et le toit. (2)
Aucun
élément ne vient obstruer la vue des occupants
de la nef. Ainsi, un des principes de Dom
Bellot est respecté : « Les formes
et les lignes doivent conduire le regard vers l’autel,
afin que le peuple chrétien puisse parfaitement
s’associer au saint sacrifice » . (3)
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La
présence du marbre d’Italie se fait partout
sentir dans cette église moderne. De larges panneaux
de marbre au fini miroir encercle toute la nef, pour se
poursuivre dans les autels latéraux encastrés
et dans le chœur. L’autel de marbre italien se
situe aujourd’hui sur un promontoire dans la nef,
près du chœur. Sur le mur arrière trône
une mosaïque couronnée d’un dais de bois,
représentant le Christ en croix dans un décor
formé des éléments terrestres et célestes.
(1)
Claude Bergeron, L’architecture des églises
du Québec…, p. 124.
(2) Fiche d’inventaire du patrimoine
religieux de l’archidiocèse de Sherbrooke,
Dossier Christ-Roi…, p. 4.
(3) Nicole Tardif-Painchaud, Dom Bellot
et l’architecture religieuse…, p. 31.
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