En
pénétrant dans le temple, on ne peut qu’être
touché par l’air accueillant de la nef où
aucun pilier ou bas-côté ne brise l’unité
(les bas-côtés ne sert que d’allées).
Ici, Bélanger use des matériaux caractéristiques
du dom-bellotisme, le béton et la brique. Les arcs
polygonaux convergent vers le centre de la voûte et
portent le regard sur la croix qui veille sur les fidèles.
Chaque mur, à l’exception de celui du chœur,
est supporté par deux arcs polygonaux superposés.
Contrairement aux œuvres de Dom Bellot, Bélanger
exploite des arcs à quatre segments plutôt
qu’à six segments. Il se distingue également
par une utilisation plus sobre des briques de couleur. Des
teintes très foncées sur les murs d’un
brun clair forment des motifs géométriques
et des dentelles qui rehaussent les ouvertures. |
Quant
à la lumière, puisque qu’elle pénètre
au rez-de-chaussée par les bas-côtés,
elle est légèrement tamisée, tandis
que les murs rapprochés du haut de la nef comportent
des fenêtres qui laissent pénétrer la
lumière plus librement. Des teintes de vert, de jaune
et de rouge, qui forment tantôt une croix, tantôt
de simples formes géométriques colorent toutes
les ouverture. Dans le chœur, une dentelle de briques
accentue les jeux de profondeur. Depuis 1992, les fidèles
peuvent y admirer un Christ ressuscité, œuvre
de Jacques Bourgault.
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