Depuis
plus d’un siècle et demi, dans le décor
montagneux des Cantons de l’Est, des églises
s’élèvent au centre des villes et des
villages pour y accueillir les fidèles et leur offrir
un lieu de recueillement et de partage. Ces temples qui
remplacent les premières chapelles naissent au rythme
de la croissance de la population catholique. De concert
avec leurs ouailles et conseillés par leur évêque,
les curés entament les démarches nécessaires
pour doter les paroisses d’un lieu de culte convenable.
Les syndics sont élus, les coûts sont évalués,
les plans sont présentés à l’évêque
pour approbation et les soumissions sont reçues.
Alors entre en jeu l’imagination des architectes qui
façonnera le paysage religieux de la région.
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Les
cent ans d’histoire (1860-1960) que nous abordons
se divisent essentiellement en trois temps :
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La
première période
(1860-1890)
| Du
temps des entrepreneurs-architectes
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Se
situe des années 1860 aux années 1880,
où en l’absence de formation officielle
en architecture, des entrepreneurs œuvrent à
titre d’architecte. |
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La
seconde période
(1890-1930)
| Naissance
de la lignée des architectes du diocèse
de Sherbrooke
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Les Verret, Grégoire, Audet, Poulin, Royer,
Bélanger et bien d’autres s’influencent,
se démarquent, bref, ils mettent leurs talents
à contribution afin d’élever des
temples dignes de ce nom. |
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Un
vent nouveau souffle sur les églises
(1930-1960) |
À
partir des années 1930, les architectes de
la région prennent contact avec les enseignements
du moine bénédictin Dom Bellot, qui
changeront considérablement le visage des églises
de l’archidiocèse de Sherbrooke. |
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Bien
sûr, dans ce site Internet il nous est impossible
de présenter la totalité des églises
et des architectes de l’archidiocèse de Sherbrooke.
Une multitude de facteurs déterminent l’emplacement
des églises, leurs dimensions et les matériaux
qui leur donnent vie. Nous les soulignerons au passage.
Nous relèverons également les points d’intérêts
architecturaux des temples en précisant à
l’occasion les différentes influences. |
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