Après
avoir élevé des temples dans l’Est
du Canada, Louis-Napoléon Audet revient dans la
région de Sherbrooke. En 1940, influencé
par les nouveaux courants architecturaux, dont le dom-bellotisme,
il conçoit la chapelle du
Grand Séminaire de Sherbrooke. Puis, alors
qu’il forme une association avec son fils Jean-Paul
et Denis Tremblay (1942-1968) (1),
il érige la basilique cathédrale
Saint-Michel de Sherbrooke (1957) sur le soubassement
qu’il concevait une quarantaine d’années
plus tôt.
Les
nombreuses réalisations de Louis-Napoléon
Audet font de cet architecte un homme qui a influencé
le paysage sherbrookois, québécois et canadien.
Les langages architecturaux dont il a usé vont
du roman au néogothique, en passant par l’influence
du dom-bellotisme.
Comme le soulignent les architectes Petit et Roy, en plus
d’être un bâtisseur prolifique, Louis-Napoléon
Audet s’est mérité plusieurs distinctions
et a cumulé plusieurs fonctions :
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S’étant
spécialisé par goût, (nous le croyons)
mais aussi selon son époque, pour l’architecture
religieuse, il fut nommé commandeur de l’Ordre
de St-Sylvestre le jour de la bénédiction
de la cathédrale de Sherbrooke le 28 septembre 1957.
Il recevra aussi les insignes de Fellows du Royal Architecturale
Institute of Canada, la médaille de l’AAPQ,
de chevalier de l’Ordre Latin du Mérite Diocésain,
tout en étant président de la Chambre de Commerce
de Sherbrooke, président de l’AAPQ en 1948
et vice-président de l’IRAC en 1952.
De
plus, plusieurs architectes ont profité de son enseignement,
tels que Aimé Poulin , André
Royer et Denis Tremblay.
(1)
Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations
budgétaires préliminaires, tome 1 ; Chapelle
Pauline…, p. 7.
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