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Facade de la basilique-cathédrale
Saint-Michel
| La basilique-cathédrale Saint-Michel |
| Louis-Napoléon Audet |
Le contexte

En 1956, quarante-deux ans après le début des travaux de la cathédrale inachevée, Louis-Napoléon Audet retourne sur le site de la chapelle Pauline pour y réaliser la cathédrale Saint-Michel. Il est maintenant âgé de 75 ans (alors qu’il en avait 34 au début des travaux du soubassement de la cathédrale). Depuis ses premiers dessins de cathédrale, bien des bâtiments religieux ont vu le jour grâce à son crayon. D’ailleurs, l’idée d’une cathédrale à 5 nefs, ne pouvant se réaliser à Sherbrooke, servit à la conception de la cathédrale Sainte-Anne-de-Beaupré en 1922 (1). Les plans qu’il présente en 1955 sont le fruit d’un mûrissement professionnel, de l’apparition de nouveaux matériaux, d’une évolution artistique et d’une adaptation aux exigences des autorités religieuses.

Des impératifs financiers avaient fait avorter le premier projet, le « rêve de Mgr Paul LaRocque », d’une majestueuse cathédrale gothique parente avec Notre-Dame-de-Paris. Sous l’épiscopat de Mgr Gagnon (1927-1941), la crise des années 1930 limitait tout projet de construction de cathédrale. Puis, Louis-Napoléon Audet et ses deux associées présentent différents projets sous le règne de Mgr Philippe Desranleau (1941 et 1952). Cependant, ce dernier meurt avant de pouvoir réaliser l’un d’eux. C’est à Mgr Georges Cabana que revient l’honneur de permettre l’élévation de la nouvelle cathédrale selon les plans dessinés par Audet.

Les ouvriers de l’entrepreneur J. A. Verret débutent les travaux le 6 mai 1956.Le 27 septembre 1957, le jour de la bénédiction de la cathédrale, l’architecte associé Denis Tremblay décrivait ainsi la nouvelle cathédrale Saint-Michel :

Perchée sur une sorte d’acropole, elle domine la ville et les environs de sa silhouette massive, robuste, que complètent les lignes plus aériennes du palais archiépiscopal, à l’aspect d’un château fort. Le visiteur ne pourra manquer d’être impressionné à la vue de cette belle réalisation, qui fait le bonheur à la population catholique du diocèse de Sherbrooke.(2)

Archevêché, chapelle Pauline et cathédrale forment aujourd’hui un ensemble de maçonnerie imposant, qui révèle l’évolution de la pensée du principal artisan de cette œuvre, l’architecte Louis-Napoléon Audet.

 

(1) Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations budgétaires préliminaires, tome 1 ; Chapelle Pauline…, p. 23.
(2) Denis Tremblay, « L’église mère; La cathédrale Saint-Michel », dans La Tribune, 27 septembre 1957.

 

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