La
décoration intérieure est d’une somptuosité
remarquable. Grégoire y renforce son vocabulaire
classique. Comme dans le cas de l’église
Sainte-Anne-de-la-Rochelle, l’architecte associe
les arcades et l’entablement. Cependant, ce dernier
repose sur des colonnes en forme d’ange. Des caissons
en forme d’étoile et d’ovale qui renferment
les symboles iconographiques catholiques recouvrent la
voûte en berceau. À la croisée des
transepts, une rotonde surbaissée donne l’impression
d’une ouverture sur le ciel, où vole une
colombe et où les quatre évangélistes
répandent la Bonne Nouvelle. |
Grégoire
conçoit également l’ameublement de l’église.
Les boiseries ajoutent de la chaleur à tout ce décor
aux nombreux bas-reliefs de plâtre. Des motifs à
caissons agrémentent les portes, le garde-corps de
la galerie du jubé, les confessionnaux et les boiseries
du chœur. Cependant, le maître-autel de bois
est remplacé dans les années 50 par un autel
de marbre dessiné par un paroissien, l’architecte
André Royer. |