La
salle est vaste. Les lourds piliers supportent une voûte
d’ogives surbaissée impressionnante par
sa largeur et, surtout, par son recouvrement de tuiles
provenant de l’entreprise bostonnaise Guastavino.
Comme le soulignent les architectes Rémi L. Petit
et Luc Roy, de la firme Ateliers Architecture, cette
voûte a une grande valeur architecturale :
«
Les églises américaines où cette
technique était utilisée étaient,
en grande majorité, prestigieuses : cathédrale
de Washington, cathédrale St-John the Divine de
New York, la cathédrale St-Joseph de Buffalo […]
» .
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Quelques
années plus tard, Audet utilisera la même technique
pour l’église Saint-Louis-de-France. Le plancher
de marbre blanc, provenant de la compagnie Green Mountain
Marble Co. du Vermont, est légèrement incliné
vers le chœur, ce qui offre aux paroissiens une meilleure
vue, ainsi qu’une meilleure acoustique .
(1)
Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations
budgétaires préliminaires, tome 1 ; Chapelle
Pauline…, p. 18.
(2) Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse
et estimations budgétaires préliminaires,
tome 1 ; Chapelle Pauline…, p. 17. |