Malheureusement
pour l’architecte Audet et Mgr Larocque, le rêve
de la cathédrale ne se réalise pas en ce
premier quart du 20e siècle. Quelle était
la raison principale de l’inachèvement de
la cathédrale ? Probablement une question financière.
Il nous est permis de croire que l’architecte se
doutait de l’avortement de ces projets. Dans un
document attribué à la plume de Audet, l’architecte
se questionne : «
Quelle sera la cathédrale qui couronnera l’œuvre
commencée? » (1)
Il
n’en sait rien. De plus, dans une lettre écrite
peu avant sa mort, il affirme que Mgr LaRocque destinait
le bâtiment à la vocation d’église
basse (2).
Néanmoins, vers 1920, Audet espère que la
construction de la cathédrale se fera à
sa façon :
« si elle est terminée de la même
manière qu’elle a été commencée
ce sera certainement le digne couronnement de la colline
sur laquelle elle s’élève et dira
aux passants la vitalité de la foi de la population
qui l’a élevée à la gloire
de Dieu » (3).
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Chose
certaine, après quarante ans d’attente, la
ville de Sherbrookois possédera sa cathédrale
[La basilique-cathédrale Saint-Michel]
et Louis-Napoléon Audet en sera le principal artisan.
(1)
Louis-Napoléon Audet, Cathédrale
et évêché de Sherbrooke…, p. 2.
(2) Lettre de Louis-Napoléon Audet
adressée à l’abbé Robert Rouleau,
8 octobre 1968, Bureau de la procure de l’Archidiocèse
de Sherbrooke.
(3) Louis-Napoléon Audet, Cathédrale
et évêché de Sherbrooke…, p. 2.
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