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Les étapes de construction
L'architecture intérieure
La cathédrale inachevée

 

 

 

Chapelle Pauline
| Louis-Napoléon Audet |
Le contexte

« À l’automne 1914, après l’arrivée de Mgr Larocque de retour de sa visite ad limina, Mgr Chalifoux qui venait d’être nommé évêque-auxiliaire, me dit que Mgr Larocque songeait à rebâtir sa cathédrale et me demandait de préparer des croquis à cet effet.»(1) C’est ainsi que naît le projet d’envergure alimenté par l’imagination de Louis-Napoléon Audet. Ce temple se devait d’être une « vraie église », à l’image de l’Église triomphante et le projet fut le fruit de nombreuses discussions.

Selon Louis-Napoléon Audet, la construction allait permettre aux ouvriers sherbrookois de trouver un gagne pain : « La construction de la cathédrale a commencé en 1915, deuxième année de la première grande guerre et Son Excellence entreprenait cette construction pour combattre le chômage » (2).

Les matériaux de diverses régions ont servi à édifier les murs extérieurs : le granit extérieur provient de Saint-Sébastien, le remplissage est fait de pierres dégrossies (moëllon) provenant du chantier même (3), de briques des briqueteries d’East-Angus et de Richmond, ainsi que de terra cotta de la compagnie montréalaise Terra Cotta Co (4). Deux Sherbrookois, Omer Bonin et Gaudiose Plamondon, supervisent les travaux et la taille des pierres.

(1) Louis-Napoléon Audet, Cathédrale et évêché de Sherbrooke, [c. 1920], 6 p., p. 3.
(2) Lettre de Louis-Napoléon Audet adressée à l’abbé Robert Rouleau, 8 octobre 1968, Bureau de la procure de l’Archidiocèse de Sherbrooke.
(3) Lettre de Louis-Napoléon Audet adressée à l’abbé Robert Rouleau, 8 octobre 1968, Bureau de la procure de l’Archidiocèse de Sherbrooke.
(4) Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations budgétaires préliminaires, tome 1; Chapelle Pauline…, p. 26.


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