Depuis
ses premiers plans de la cathédrale inachevée
de Sherbrooke, Louis-Napoléon Audet n’abandonne
guère le projet d’un temple majestueux. Or,
voilà que le curé de la paroisse de Saint-Louis-de-France
nourrit également des idées de grandeur. Au
début du 20e siècle, l’économie
de la paroisse Saint-Louis-de-France d’East Angus
se base sur les activités du moulin à papier.
Entre 1918 et 1919, la population augmente rapidement, passant
de 2 985 à 3 866 âmes. Bientôt, la première
église construite en bois selon les plans de Jean-Baptiste
Verret ne pourra plus accueillir toute la population.
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Dans
un contexte financier favorable, le conseil de fabrique
décide en 1919 de faire bâtir un nouveau temple.
Cependant, les dépenses qu’occasionne un tel
temple crée un vide important dans les coffres de
la fabrique. Il faudra des années pour le combler
.
(1)
Album souvenir Paroisse Saint-Louis-de-France East Angus,
1890-1990, p. 31-32.
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