Cette
chapelle tire son nom de son contenu : une partie de la
précieuse collection de reliques constituée
par Mgr Philippe Desranleau avant son arrivée comme
évêque de Sherbrooke en 1938. La partie de
la collection exposée ici présente environ
30% de l’ensemble des médaillons reliquaires.
Les pièces les plus belles et les plus riches de
la collection sont exposées ici à la vénération
des fidèles. Des reliques des fondateurs et fondatrices
de l’Église canadienne ont été
ajoutées à la collection, ainsi qu’une
relique de la bienheureuse Marie-Léonie Paradis,
fondatrice des Petites-Sœurs de la Sainte-Famille
et patronne secondaire du diocèse, décédée
à Sherbrooke en mai 1912.
Le maître-autel de marbre et de bois a d’abord
été installé dans la première
cathédrale vers les années 1880. Lors de
la construction de la chapelle Pauline qui servit de cathédrale
de 1917 à 1957, cet autel fut placé dans
le sacrarium, la sacristie de l’évêque.
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La
statue du Sacré-Cœur est une œuvre de Médard
Bourgault de Saint-Jean-Port-Joli, tout comme la statue
de Notre-Dame-de-Sherbrooke exécutée à
la demande de Mgr Desranleau en 1941. Le prie-dieu et le
fauteuil appartenaient à Mgr Georges Cabana archevêque
de 1952 à 1968.
Les
trois fauteuils à dossier élevé étaient
jadis dans le grand salon de l’archevêque. Ce
mobilier donnait au grand salon l’aspect d’une
« Salle du Trône » comme on en retrouvait
jadis dans les évêchés du Québec.
La
châsse de l’Enfant Jésus de Prague
est une œuvre donnée à l’Église
diocésaine par M. Steeve Lussier, en mémoire
de son père qui en est l’auteur. La châsse,
véritable chef-d’œuvre d’ébénisterie,
est inspirée des quatre cathédrales d’Europe
centrale. La dévotion à l’Enfant Jésus,
représenté comme enfant-roi richement vêtu,
a pris naissance en Europe centrale et s’est répandue
rapidement en Amérique.
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