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Intérieur de la basilique-cathédrale
Saint-Michel

 

Lampions, nef principale

 

La basilique-cathédrale Saint-Michel
| Louis-Napoléon Audet |
L'architecture intérieure

L’emploi des matériaux modernes a permis à l’architecte de présenter un intérieur vaste. Dans le projet initial, Louis-Napoléon Audet et Mgr LaRocque caressaient le rêve d’une cathédrale à 5 nefs. Selon les désirs de Mgr Philippe Desranleau, qui relance le projet de construction en 1949, l’architecte sherbrookois réajustait le tir en élargissant la nef principale, en faisant des deux nefs secondaires des allées et en logeant des chapelles et des confessionnaux dans les bas-côtés (1). Grâce à une structure de béton, le nombre de colonnes a été réduit de moitié et les travées ont 36 pieds, plutôt que 18 pieds. Cette organisation spatiale où tous les fidèles sont réunis dans une même nef correspond au nouveau courant de pensée introduit au Québec par Dom Bellot et ses adeptes.

Au moment de la bénédiction, en septembre 1957, la décoration du nouveau temple est incomplète. Il faut dire que Audet avait d’abord l’intention de recouvrir les voûtes de tuiles Gustavino, tout comme pour la chapelle Pauline et l’églises Saint-Louis-de-France d’East-Angus (2). Pour des raisons d’économie, il opte plutôt pour un enduit acoustique gris pâle, mais qui permet la projection des mélodies de l’orgue, logé dans la plus haute des deux galeries au-dessus du narthex. Les voûtes, dont la plus haute s’élève vers le ciel à une hauteur de 70 pieds, prennent forment dans les arcs en forme de lancettes qui s’entrecroisent « pour former un dessin ayant beaucoup de relief, créant des jeux d’ombre et de lumière d’un effet intéressant » (3).

Cette utilisation savante des ombres est manifeste dans le sanctuaire en hémicycle où le déambulatoire ajoute à la profondeur.

La sobriété du décor permet aujourd’hui d’apprécier tous les éléments artistiques. Pas moins de 105 vitraux colorent la lumière qui pénètre dans la cathédrale Saint-Michel. À la croisée de la nef et du transept nord, la chapelle des reliques expose des trésors inestimables. Quatre tableaux reproductions d’œuvres de maîtres dont une signée Plamondon, ont été récupérés de l’ancienne cathédrale et exposés dans les transepts. Dans la nef, le chœur et les transepts, des sculptures de bois et des statues de plâtre matérialisent les saints personnages devant lesquels les fidèles se recueillent. Des mosaïques dessinées par André Mériel-Bussy décorent les autels latéraux.

 

(1) Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations budgétaires préliminaires, tome 1 ; Chapelle Pauline…, p. 23.
(2) Rémi L. Petit et Luc Roy, Analyse et estimations budgétaires préliminaires, tome 1 ; Chapelle Pauline…, p. 37.
(3) Denis Tremblay, « L’église mère; La cathédrale Saint-Michel », dans La Tribune, 27 septembre 1957.

 
| PHOTOS |
 
 
 
| Photos: MAF. © MAF & Diocèse de Sherbrooke |
 

 

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